Mercredi 16 avril 2025, les sapeurs-pompiers de la brigade de Paris ont mené un exercice incendie d'envergure dans un appartement vacant du neuvième étage de l’immeuble situé au 45 rue Victor-Hugo.
Pour reproduire les conditions réelles, de la fumée de fumigène a été utilisée. Plusieurs véhicules d’intervention étaient mobilisés et la grande échelle a été déployée pour l’occasion, dans une mise en situation aussi réaliste que possible.
Déjà expérimenté il y a un an au Luth, ce type d’exercice vise à familiariser les pompiers aux spécificités architecturales de certains bâtiments, notamment ceux qui disposent de chemins d’évacuation particuliers. Une répétition grandeur nature qui permet aux équipes de s'entraîner dans des conditions proches du réel.
« Un véritable incendie ne prévient pas. Être préparé, c’est gagner de précieuses secondes qui peuvent sauver des vies. » rappelle la brigade.

Un chemin d’évacuation spécifique à partir du 9e étage
L’immeuble Victor-Hugo possède une configuration particulière : à partir du 9e étage, les appartements disposent d’un chemin d’évacuation situé dans le cellier jouxtant les cuisines. En cas d'incendie, les habitants des trois derniers niveaux doivent redescendre au 9e étage pour pouvoir être évacués via la grande échelle.
L’exercice a permis de tester l’efficacité de ce dispositif, d’en repérer les points d’amélioration et de réaliser un bilan technique en collaboration avec les équipes de sécurité.
Objectif : améliorer les délais d’intervention et optimiser les gestes et protocoles de secours.
Sensibiliser les résidents
Au-delà de l’aspect opérationnel, ces manœuvres sont aussi l’occasion de sensibiliser les habitants aux bons réflexes à adopter.
Serge Bassoleth, responsable sécurité et sûreté de Gennevilliers Habitat, insiste :
« Il est important que les locataires prennent conscience que les issues de secours placées dans leur cellier ne doivent pas être bloquées ou utilisées comme espaces de rangement. »

D’autres exercices programmés
Cette opération s’inscrit dans un plan de prévention plus large. D’autres résidences ont été sélectionnées pour de futurs exercices, en fonction de critères comme les difficultés d’accès, les contraintes de stationnement ou encore la complexité architecturale des bâtiments, pouvant impacter le raccordement aux points d’eau.
Ces simulations régulières permettent aux pompiers de s’adapter aux réalités du terrain et de renforcer la sécurité de tous.