Notre histoire

De l’OPHBM de Gennevilliers à Gennevilliers Habitat

1950

Création de l’Office public d’habitations à bon marché de Gennevilliers

Reconstruire et construire après guerre, pour loger les populations les plus modestes dans des conditions décentes et en contrepartie d’un loyer raisonnable. 

1953

L'office devient un établissement rattaché à sa collectivité, la ville de Gennevilliers

Le sigle « bon marché » est remplacé par celui d’HLM, habitations à loyers modérés. 

Entre 1955 et 1973

L’essor des quartiers

Trois grands quartiers sortent de terre : les Agnettes, le Fossé-de-l’Aumône et le Luth, tandis que la ville se dote de toutes les infrastructures nécessaires à son développement : réseau de voiries, larges avenues, écoles, équipements sportifs, culturels, de loisirs et de santé. 
C’est dans le quartier des Agnettes que le premier grand ensemble voit le jour, en 1955, avec la construction de l’immeuble de la rue Henri-Musler, suivi par ceux des rues Charles-Alban et Louis-Denaux, puis par trois tours rue Julien-Mocquard.  

Les Agnettes, inauguration en 1955 - Gennevilliers Habitat
Les Agnettes, inauguration en 1955
1963

En 1963, s’achève la 2e tranche, avec la barre Victor-Hugo. La 3e tranche, appelée « Les nouvelles Agnettes », est édifiée entre 1966 et 1973. 

Plus de 1 000 logements sont construits au Fossé-de-l’Aumône, qui compte 4 000 habitants en 1961. 

Entre 1971 et 1973

Entre 1971 et 1973, l’aménagement du quartier du Luth voit la construction de la barre Gérard-Philipe, des immeubles Jean-Jacques-Rousseau et Lénine, dans lesquels, selon les premiers locataires, les appartements plus vastes et plus modernes sont les « plus beaux de la ville ». Pour les familles qui découvrent les HLM, c’est l’avènement d’un nouveau mode de vie. 

Quartier du Luth. Février 1972

 

Quartier du Luth. Visite de chantier en 1970
Entre 1980 et 1990

De nouveaux défis

Dans les années 80, les premiers HLM, qui ont 30 ans, ont vieilli et il faut envisager leur réhabilitation. Mais les financements manquent, tandis que la loi Barre, votée en 1977, qui remplace l’aide à la pierre par l’aide à la personne porte un coup fatal au logement social. Privée des subventions de l’Etat, Gennevilliers ne construira pas de logements entre 1975 et 1985, alors que la population augmente et que les logements manquent. 

Dans les années 80-90, Gennevilliers, ville d’industrie et de métallurgie, avec des usines comme Chausson, Carbone Lorraine, Général Motors connait une mutation économique très importante. La désindustrialisation entraine alors d’importants plans de licenciement plongeant de nombreux habitants dans des situations économiques graves. L’Office qui loge la plupart d’entre eux est très concerné. 

Dans les années 2000

Une mutation réussie

Peu à peu, la ville panse ses plaies et accueille de nouveaux secteurs d’activités économiques. Il faut repenser l’espace, redynamiser les friches industrielles et désenclaver la ville. Ce sera fait avec le prolongement de la ligne 13 du métro et l’arrivée du tramway, en 2012, qui traverse la commune de part en part. 

Les besoins en matière de logement social ont évolué. Finies les barres et les tours, les HLM des années 90 sont de petites unités, on recherche une certaine diversité et on veille à la qualité de l’espace public. Dans le même temps, la réhabilitation et la rénovation des bâtiments anciens a débuté. En 2006, ce sera tout le quartier du Luth qui bénéficiera d’une vaste opération de rénovation urbaine destinée notamment à l’ouvrir sur la ville. 

Écoquartier. 2013 - Photo : Christophe Couffinhal


En 2014, la construction de
l’écoquartier Chandon-République, sur l’ancienne friche industrielle des usines Chausson, dont la moitié des 1700 logements est consacrée au logement social (750 pour l’Office) permet de développer et diversifier l’offre de logements en réponse aux nouveaux besoins. 

 

2007

L’Office public municipal d’HLM devient l’OPH, Office public d’Habitat

2020

L’OPH devient Gennevilliers Habitat, société coopérative HLM gouvernée par un conseil d’administration et une assemblée générale.

Suite à la promulgation de la loi Elan fin 2018 et à ses conséquences sur le logement social, l’OPH a choisi de se transformer en coopérative HLM. S’assurant ainsi du maintien de son parc de logements sociaux, de sa gestion de proximité et de son engagement solidaire auprès de ses locataires. 

Ecoquartier. 2022 - Photo : Lionel Pagès
2021

Gennevilliers Habitat intègre une société anonyme de coordination (SAC), CAP Habitat Ile-de-France

La SAC est un groupe de statut coopératif regroupant cinq organismes de logements sociaux représentant plus de 40 000 logements. Cette structure garantit l’autonomie de chacun de ses membres. Ils développent ensemble une solide alliance de bailleurs sociaux animés par les mêmes synergies et une volonté collective d’agir en faveur d’un logement social humaniste et solidaire